mardi 29 juin 2021
Clément Leroy est un drôle de zèbre ! A 13 ans, il rentre dans le Guinness Book en battant le record du monde de vélo en marche arrière avec 50 km parcourus en 2h 48m 8s. Aujourd’hui, il est quintuple champion du monde d’équilibre statique à vélo et recordman du monde d‘endurance de cette discipline. Mais ce n’est pas tout. Clément Leroy est également un spécialiste de la psychologie cognitive. Formé au neurocoaching par le Dr Olivier Madelrieux, Clément est un conférencier et un coach hors du commun qui anime ses prises de parole, assis en équilibre sur son vélo !
Pourquoi animer vos conférences, juché en équilibre sur un vélo ?
Clément Leroy : L’idée consiste à créer un impact, un souvenir fort qui va s’ancrer puissamment dans la mémoire. Le vélo et ma position inhabituelle sur ce dernier, assis sur le guidon, me permettent de créer cet effet de surprise. Les messages positifs que j’y associe sont ainsi directement liés à ce moment vécu ensemble et donc retenus avec plus de facilité.
Pour rester en équilibre, il faut toujours bouger. Si je m’arrête sur mon point d’équilibre, je tombe. C’est en tournant autour de ce point que l’équilibre se maintient. Garder l’équilibre implique un mouvement permanent. C’est ainsi que j’ai pu rester 24 h statique sur mon vélo (NDLR record du monde) et c’est ainsi que je vois la vie… Comme une suite de mouvements harmonieux et subtils, un enchaînement de temps forts liés à l’action et de temps plus calmes pour envisager l’avenir et atteindre ses objectifs.
« Parfois un objectif n’est pas atteint, simplement parce qu’il n’est pas assez ambitieux. Augmentez sa difficulté, son attrait, et vous verrez naître soutien et enthousiasme ! » Clément Leroy
En quoi votre formation de neurocoaching avec Olivier Madelrieux s’intègre-t-elle à votre Activité ?
Clément Leroy : J’ai été fasciné par le rôle joué par la biochimie dans nos comportements et nos attitudes. La formation m’a permis d’acquérir une connaissance à la fois plus fine et plus globale du rôle joué par les neurotransmetteurs. Là où la psychologie va donner une explication mentale, les neurotransmetteurs apportent une explication physiologique, tangible. J’ai beaucoup apprécié cette approche très complémentaire à la psychologie. La formation en neurocoaching d’Olivier Madelrieux m’a permis de mieux cerner comment la réponse physiologique était liée à l’expression d’une émotion, d’un comportement, d’un ressenti. J’ai trouvé cette formation passionnante, cela m’a ouvert les yeux sur tout un univers encore peu abordé en coaching, celui des neurotransmetteurs.
Vous détenez un palmarès impressionnant. Quel sera votre prochain défi ?
Mes nombreuses conférences dans toute la France me sollicitent énormément, ainsi que mon activité de coaching de managers et d’entrepreneurs. J’aime partager ma vision de l’ambition, de la réussite, de l’équilibre. Si vous restez immobiles, vous risquez de tomber. Moi aussi d’ailleurs !
J’ai plusieurs projets en tête, notamment en approfondissant les enseignements d’Olivier Madelrieux en neurocoaching et en créant des passerelles avec la psychologie cognitive. Je m’inspire beaucoup des techniques de thérapie brève de l’École de Palo Alto qui sont souvent contre-intuitives et donnent des résultats tellement spectaculaires ! C’est particulièrement efficace lorsque l’on a tenté différentes approches et qu’aucune ne s’avère fonctionner. On va par exemple faire une prescription de symptôme, ou demander à la personne que l’on accompagne « Comment pourriez-vous empirer la situation actuelle ? » On crée alors un recadrage, c’est-à-dire un changement de perspective qui va aboutir au résultat escompté : la personne débloque d’elle-même la situation.
J’aimerais également être le premier homme à faire du vélo en apesanteur… J’ai toujours constaté que la folie est un excellent moteur, et l’avantage de la folie, c’est qu’elle n’a pas de limites !
